Après avoir mis en vente votre maison, plusieurs visites se sont enchaînées. Votre propriété a séduit l’un des candidats, qui s’est empressé de vous faire une offre. Ce faisant, vous entamez la dernière ligne droite du processus consistant à céder votre propriété. Avant d’en arriver à la signature de l’acte de vente, vous êtes tenu(e) de gérer l’offre d’achat tout en respectant un cadre légal. Que faut-il savoir ? Voyons cela ensemble.
Qu’est-ce qu’une offre d’achat ?
Une offre d’achat est un acte juridique. Grâce à celui-ci, un acheteur peut se positionner sur un bien immobilier qu’il souhaite acquérir. Ce qui lui permet de « réserver » cette propriété. Ainsi, son propriétaire ne peut pas la vendre à un autre acquéreur potentiel.
Par la rédaction de ce document, l’acheteur transmet une proposition de prix au vendeur. Le montant peut être égal ou inférieur au prix de vente précisé dans l’annonce immobilière.
Lors d’une vente de maison à La Montagne, l’offre d’achat n’est pas une étape obligatoire. Toutefois, elle permet à l’acheteur de s’octroyer la priorité sur le logement. Parallèlement, le vendeur peut préparer la suite de la transaction sereinement.
Que doit mentionner l’offre dans le cadre d’une vente de maison à La Montagne ?
Même s’il est possible de formuler une offre oralement, elle doit être écrite pour avoir une valeur juridique. L’acquéreur peut vous l’adresser directement par courrier recommandé ou par le biais de l’agent immobilier.
Pour être valable, elle doit comporter plusieurs informations :
- le prix d’achat ;
- l’identité de l’acquéreur et du vendeur ;
- le descriptif du bien immobilier ;
- la durée de validité de l’offre d’achat (elle est généralement d’une durée de cinq à dix jours) ;
- le mode de financement de l’acheteur ;
- les clauses suspensives de l’offre.
Au moment de gérer l’offre d’achat, sachez que vous ne pouvez pas demander un acompte ou une indemnité d’immobilisation. Ceci n’est possible que lors de la signature de l’avant-contrat.
Comment gérer une offre d’achat selon les cas de figure ?
Afin de bien gérer l’offre d’achat, il est important de prendre connaissance des cas de figure qui peuvent se présenter à vous. Ils dépendent notamment du prix proposé et du nombre d’offres.
L’offre d’achat correspond au prix de vente
Il est d’usage d’accepter l’offre au prix, excepté si l’acheteur impose des conditions anormales. En pratique, le vendeur n’est engagé que lorsqu’il accepte formellement l’offre au prix transmis par le candidat à l’acquisition. Dans le cas contraire, elle marque le début des négociations. C’est seulement après l’acceptation du vendeur que vous passez à l’étape suivante : la signature du compromis de vente.
Plusieurs offres correspondent au prix de vente
Auparavant, gérer une offre d’achat était relativement simple puisque la première proposition reçue prévalait sur les autres. Actuellement, la priorité n’entre plus en ligne de compte. Vous êtes libre de retenir le dossier que vous souhaitez. Généralement, pour faire leur choix, les vendeurs se basent sur la solidité du plan de financement.
L’offre d’achat est inférieure au prix de vente de l’annonce
Dans ce cas de figure, deux options s’offrent à vous :
- Vous refusez catégoriquement la proposition de l’acheteur.
- Vous faites une contre-proposition et commencez les négociations. Par conséquent, l’offre initiale devient caduque. Si l’acheteur souhaite continuer la transaction, il doit formuler une nouvelle offre d’achat.
Plusieurs offres d’achat sont proposées à des prix inférieurs
Vous êtes libre de sélectionner l’offre qui paraît la plus intéressante. Toutefois, avant de vous engager en signant le document, vérifiez la solidité de chaque dossier. L’offre la plus intéressante ne sera pas forcément la plus élevée, mais celle qui s’appuie sur un plan de financement rigoureux.
Après la réception d’une offre d’achat, vous pourrez poursuivre le processus de vente, éventuellement en entamant des négociations avec l’acheteur. Et pour vous aider, l’agent immobilier est le professionnel tout désigné.